dimanche 4 juin 2017

La Thaïlande, 1600 km de bonheur de Mae Sot à Narathiwat

Dans mon dernier billet sur la Thaïlande, je vous disais qu'arriver dans ce pays après  le Vietnam et le Laos, c'était comme faire un bon 20-30 ans en avant. Imaginez après la Birmanie! C'était presque qu'arriver sur une autre planète. On doit avouer qu'on était pas fâchés d'arriver en pays développé! Retrouver des routes asphaltées, des accotements et surtout, surtout, fini les klaxons. Quel joie, quel soulagement. Je n'en pouvait tellement plus des klaxons que la journée où sommes partis de Kawkareik en Birmanie pour nous rendre à Mae Sot en Thailande, j'ai passé à deux doigts de sauter à la gorge du prochain qui allait me faire sonner son klaxon dans les oreilles! Mais revenons à la Thaïlande, puisque c'est de cela qu'il s'agit!

On y a passé tout le temps que notre visa nous le permettait, 30 jours. Un mois facile, à rouler sur des petites routes sans traffic. Un mois facile à parcourir 1 600 km sans trop de dénivelé. Un mois à trouver de quoi se mettre sous la dent aussi facilement qu'on trouve des Tim Horton au Québec. Bref, un mois de pur bonheur.

De Mae Sot à Kanchanaburi, du Nord au Sud
Premier stop en Thailande, Mae Sot. Une ville frontalière qui a pris énormément d'expansion et qui est devenue assez touristique dans les dernières années, c'est ce que nous explique Dave, un canadien qui y a ouvert un resto où on sert notamment de la poutine. De Mae Sot à Kanchanaburi, on roule dans la campagne thaïlandaise. On voit au loin les montagnes qui séparent la Thaïlande de la Birmanie, mais autour de nous, c'est surtout des champs. On roule tôt le matin, car la chaleur est toujours bel et bien présente. On s'arrête dormir dans des villes et des villages qui ne figurent probablement dans aucun guide touristique. J'adore. En fait, ça nous change complètement de ce qu'on a vu dans le Nord. On se trouve dans des endroits où personne ne parle anglais. Les gens devaient se dire qu'on était pas des touristes, qu'on était des expatriés... en tout cas, c'est le sentiment qu'on avait quand on s'est fait servir  une soupe aux pattes de poulet... genre que quand tu pognes un petit croquant, c'est une griffe. DEGEULASSE! Malgré la barrière de la langue, on s'est débrouillé et les Thaï sont toujours là pour nous aider. Une généreuse Thaï nous a même offert nous une grenouille entière frite comme collation! Trop gentil.

Les pattes de poulet et la grenouille sont les anecdotes les plus croustillantes de cette première semaine. Rien d'autre de majeur à signaler... sauf peut-être une petite chute. Par un beau matin, alors que nous venions de traverser le barrage de Dang Chang, j'entre en collision avec Marc... Grrr... Il a freiné pour passer par dessus un dos d'âne que je n'avais pas vu. Vous imaginez la suite. Des fois les gens nous demandent si on se chicane à force d'être 24/7 ensemble. La réponse c'est non, on s'entend vraiment bien et on a assez bon caractère tous les deux. Mais cette fois-là, peut-être à cause de la fatigue, à cause que ça faisait pas deux jours que j'avais tombé de mon vélo à cause de la pluie, cette fois-là, j'étais fâchée. J'avais mal, j'avais cassé un rayon de la roue de Marc et j'étais en maudit. Après mon amoureux qui n'y était pour rien, après moi, après ma vie de gaffeuse en général! Ça a duré 30 minutes.  Et comme je retrouvais mon sourire et ma joie de vivre, Marc a fait une crevaison. En cyclistes bien préparés, on avait pas de trip de rechange, mais un kit de réparation. On a donc réparé la chambre à air sur le bord de la route... la réparation a lâché 5km plus loin. Journée à oublier. Vivement qu'on arrive à Kanchanaburi pour trouver un bike shop.

De Kanchanaburi à Surat Thani, direction Sud-Est
Pendant qu'on faisait faire un petit check-up à nos vélos à Kanchanaburi, on en a profité pour louer des scooters pour aller visiter les chutes d'Erawan et le pont de la rivière Kwai, un pont de chemin de fer construit pendant la 2e Guerre Mondiale par des soldats Anglais qui avaient été fait prisonniers par les Japonnais. Une histoire bien triste racontée notamment dans un film célèbre de 1957, le Pont de la rivière Kwai. Le lendemain, on a poursuivit notre route jusqu'à Chom Bung, un petit village avec pas grand chose, t'sé quand le seul motel de la place te propose une chambre pas de fenêtre avec un canal de cul... La ville était pas particulièrement jolie, mais on a trouvé la place à crème glacée, Marc était content. Car la crème glacée fait partie intégrante de ce voyage! Pour vous dire, avant d'arriver sur la côte est de la Thaïlande, on a fait un arrêt dans la ville de Phetchaburi, où on a attendu au moins 30 minutes pour manger une crème glacée/slush avec des trucs  gélatineux verts, roses trop sucrés dans une institution de la place ouverte en 1957. Vous auriez dû voir Marc essayer d'écrire en Thaï notre commande!

Neuf jours après notre arrivée en Thailande et 700 km plus tard, on arrivait enfin à Hua Hin, sur la côte du golf de la Thaïlande. Je dis enfin, car on a des amies de Rouyn, Pit et Lucie, qui viennent nous rejoindre à Krabi, dans le sud, et on essaie de se rendre le plus vite possible...  Il reste encore 700 km avant d'arriver, les filles arrivent dans quatre jours et comme la température continue d'être au-dessus des 35 degrés l'après-midi, c'est impossible de faire plus qu'une centaine de km par jour. On aura pas le choix, va falloir faire un bout en train. C'est dommage, on aimait bien la route sur le bord de la mer, on est même tombé en amour avec la petite ville de Prechuap Kirikan. Une ville de pêcheurs qui, contrairement à sa voisine Hua Hin, a gardé un charme authentique, une architecture typique de bord de mer avec des maisons à deux étages en planches de palmier. Ses petites boutiques hypster, son café vintage décoré de vélos et ses succulents fruits de mer donnent envie d'y rester... mais on a pas le temps. On a de la visite qui arrive!

Vacances à Krabi, on retourne à l'Ouest
Pour arriver à temps à Krabi, on prendra le train de Prechuap Kirikan jusqu'à Surat Thani et, de là, il ne nous restera que deux jours de vélo. On quitte la côte est pour aller vers l'ouest. Le décor change brusquement. Ça devient plus vallonné et des pics rocheux de calcaire bordent la route, c'est magnifique. Les temples bouddhistes sont remplacés par des mosquées et plusieurs femmes portent le voile. Dès qu'on s'approche de la côte, on sait rapidement qu'on entre dans une des zones les plus touristiques du pays, le nombre de "fallang" (étrangers) en scooter en témoigne. La province de Krabi est en effet une destination très prisée, c'est la plage, les iles, l'eau turquoise, c'est la Thaïlande des cartes postales. On ne serait probablement pas allé sur cette rive si on avait pas eu de la visite, mais faut avouer que ça valait le coup de prendre des vacances de vélo pour visiter ce coin.

Pit et Lucie étaient en Thaïlande pour 10 jours. Donc pas le temps de chômer! Elles sont arrivées à 5h du matin et vers 9h, on partait en scooter pour Ao Nang. Le soleil était radieux ce matin là... mais la saison des pluies nous a vite rattrapée. On a été coincés  une bonne heure dans un petit resto à regarder l'orage... ça commençait bien! Mais l'avenir nous dira bien assez vite que même en saison des pluies, le soleil brille et brûle! Bref, une fois l'orage terminée, on s'est rendu à destination, on a pris un bateau pour Railay Beach, on a tenté en vain de traverser l'ile par la montagne, on s'est baigné dans l'eau turquoise. On avait l'impression de vivre un rêve. On était loin d'être seuls dans ce petit coin de paradis... une maudite chance qu'on est dans la saison des pluies! Le lendemain, déjà tannés d'avoir de la visite, on a amené les filles visiter le Wat Tham Seua, un temple construit au sommet d'une montagne facilement accessible... seulement 1267 marches à escalader. À 33 degrés celcius et l'humidité dans le tapis, les filles ont bien pensé mourir! Mais la vue était à couper le souffle! Les pics rocheux d'un côté, la mer d'Andaman de l'autres, les champs de caoutchouc et de palmier au milieu de tout ça. C'est à ne pas manquer si vous passez par là. Les jours suivants, on s'est promené sur les îles, on a fait Koh Lanta, Koh Nuk, Koh Kradan, Koh Ngak et la célèbre Koh Phi Phi. Koh Phi Phi, une île où les bars, les boutiques de linge, les gars trop musclés et les pitounes trop bronzées gâchent un peu cet endroit paradisiaque! Grâce aux conseils d'un ami, j'avais réservé dans un resort isolé de tout, accessible seulement en bâteau, loin du night life. C'était parfait. On pouvait même faire du snorkling juste en face de l'hotel. La vie était pas facile! On a ensuite passé une nuit à Phuket où la déchéance humaine est à son apogée. Sérieux, c'est pas chic: shop à tatoos, salons de massage avec extra et bars, le carré touristique de Patang se résume à ça. Évidemment, la région de Phuket est vaste et il y a sans aucun doute beaucoup à découvrir, mais on a pas eu le temps. On est vite partis vers un autre petit coin de paradis, le parc National de Khao Sok. On y a fait une randonnée dans la jungle. Et pour terminer les vacances des filles en beauté, on a nourrit et pris un bain avec Somboun, un éléphant de 55 ans. C'était un 10 jours de vacances en excellente compagnie et parfaitement bien rempli. Vive les vacances et vive la maudite saison des pluies!

De Krabi à Narathiwat, direction Malaisie
Une fois les filles reparties, la course contre la montre commençait pour nous. Notre visa expirait dans 5 jours et il nous restait 600 km à faire. Un petit sprint comme on les aime. La route était encore une fois incroyablement belle. Pas de traffic, paysage montagneux, mais rien de difficile, que du bonheur. La route nous à amener dans la petite ville de Phattalung, un trésor trop bien gardé. On logeait dans un petit guesthouse en face d'une montage. Le proprio, un Anglais, nous recommande d'aller visiter le temple dans la montagne. On a donc pris les marches qui nous menaient jusque là. C'est vraiment difficile de vous décrire la beauté du site. Complètement caché dans les montagnes, se trouve ce temple bouddhiste, énorme, majestueux et sobre à la fois, entouré d'un jardin fleurissant. Quelques moines s'affairaient à l'entretien du lieu, d'autre priaient. Silence total. J'aurais pu passer des heures à écouter ce silence, à savourer le calme et la paix de ce temple. La zénitude à son meilleur. Le lendemain, on a continué notre route vers la côte est pour nous rendre à Song Khlua, une autre petite ville charmante où bouddhistes et musulmans se côtoient. C'est d'ailleurs la dernière ville qu'on a fait avant d'entrer dans la zone musulmane plus radicale de la Thaïlande. Sur notre route vers la Malaisie, on dormira à Pattani et Narathiwat, deux des quatre villes que le gouvernement canadien déconseille fortement dû aux tensions religieuses et nombreux attentats meurtriers des dernières années (8000 morts depuis 2013). Il y a des contrôles militaires à l'entrée et à la sortie de chaque ville. On peut pas dire que ce climat de peur soit particulièrement agréable, mais il ne se passe rien! On arrive à temps aux douanes et on traverse en Malaisie avec le début du Ramandan... on vous en dira plus long là-dessus dans notre prochain billet!


Quand je vais au marché, je mets dans mon petit panier...
re-Bienvenue en Thaïlande!
enfin des nuages!
Qu'est ce qu'on fait avec un crapaud tombé dans l'huile chaude?

On y goûte!



De la pisciculture au barrage

Un petit nettoyage de soulier..

Le pont de la rivière Kwai, à une époque plus douce de son histoire
 

On rattrape le sucre perdu en Birmanie! 

l'évolution de la gomme bazooka, version sandwich à crème glacée

Mon costume de bain Hipster

C'est laid la Thaïlande!

Enfin arrivé à la mer! (1)

Enfin arrivé à la mer! (2)

Ma crème glacée quotidienne

Petit café à Prechuap Kirikan










La photo
La photo de la photo


Vue du Chalet



Petite marche dans la trail à sangsues

 

Temple à l'abri du bruit, dans la montagne à Phattalung

Intérieur du Temple



Pris en flagrant délit!

Bye Bye Thaïlande!



mercredi 3 mai 2017

Nos perceptions du Myanmar en quelques lignes

1- Si tu veux faire du touring en Birmanie, prends donc ton vélo de montagne!
C'est possible de voyager au Myanmar avec un vélo de cyclotourisme, on l'a fait pendant un mois. Mais en Birmanie, soit tu as des routes asphaltées avec trop de trafic, de truck qui boucanent noire dans ta face et de symphonie de klaxons, soit tu as des routes de terres qui ressemblent plus souvent qu'autrement à une trail de quatre-roues, mais qui te font voir plein de petits villages de campagne. Donc, un vélo de montagne serait beaucoup plus approprié pour un voyage disons plus santé! Mais peut-être pas en avril... il fait un peu chaud au soleil dans les champs!

2- En vélo, c'est quand même mieux qu'en bus
A quelques reprises pendant nos dernières semaines, on a pris le bus. Une fois, entre Loikaw et Nay Pyi Daw, on a pris une ride de bus car entre les deux villes, il y a 200 km et on ne voyait pas d'hébergement à mi-chemin. On a fait le trajet de nuit, 8h pour faire 200 km dans un mini-bus, des arrêts de 30 minutes au 50 km pour refroidir les brakes avec le boyau d'arrosage. D'après moi, si le chauffeur avait pas conduit la pédale dans le fond, on aurait peut-être moins eu besoin de ces pauses.... et surtout moins mal au cœur!

Une autre fois, entre Taungû et Nyauglebin (rebaptisée Hémoglobine). On avait pas la défaite de l'hôtel, mais la journée ne se passait pas comme prévue. On devait faire 125 km. Déjà, à 6h30, il faisait environ 28 degrés, le trafic était infernal, on avait le vent dans la face, tout ce qu'on voyait c'était des champs à perte de vue et en plus on respirait la fumée des champs qui brûlaient. Bref, on se faisait chier comme jamais. Après 30 km, on c'est dit que c'en était assez. On a pris le bus et tant qu'à y être, on l'a pris pour faire un 150 km. Ça a pris 7h. Et c'était pas vraiment un bus, mais plutôt une boîte de pick-up. En fait deux boites de  pick-up, car on a évidemment changé de truck à mi-chemin! A un certain moment, on avait tous nos bagages sur nous, car on a mis 8 sacs de 150 kilos de blé d'Inde sur le toit de la boite du pick-up. On devait être 12 entassés les uns sur les autres. C'était l'enfer... les jambes écrasées, les fesses endolories par la route, les barres de métal dans le dos, j'essayais de garder le sourire. Marc qui dit : "Anne, on voit la vraie Birmanie". Pas facile!

3- Rouler sur une autoroute déserte de 20 voies, c'est possible à Nay Pyi Daw
En 2005, le président Ne Win décide de changer la capitale de ville. C'est pas entièrement étrange, ça fait un peu partie de la tradition birmane puisque historiquement, la capitale changeait en fonction du Roi. Ce qui est étrange dans ce cas ci, c'est que Ne Win a littéralement construit une nouvelle ville. Une ville immense, où chaque ministère occupe l'équivalent d'1/2 terre! Les rues ont au moins 6 voies de large. Il y a des hôtels/resort énormes, avec des terrains démesurés. Juste pour vous donner une idée, on a fait 60 km de vélo dans notre journée pour visiter la ville et c'est pas parce qu'il y avait beaucoup de chose à voir, sauf la fameuse autoroute de 20 voies! C'est fou, il y a personne. Pas de touristes, pas de fonctionnaires. Je mens. Il y a des travailleurs qui balaient les routes. C'est propre en maudit Nay Pyi Daw! On se croyait plus en Birmanie!

4- Même si le gouvernement tente de contrôler ce qui est visible aux touristes, les inégalités restent flagrantes
En interdisant l'accès à certaines régions du pays, le gouvernement cherche à cacher une partie de ses conflits internes, notamment avec les musulmans qui sont lentement exterminés dans le nord ouest du pays. Avec ses hôtels réservés aux touristes étrangers et des villes modernes comme Nay Pyi Daw, il veut nous donner une image d'un pays développé où l'on trouve tout ce dont on a besoin. Mais impossible d'occulter la pauvreté de ce peuple. Les charrues tirées par des boeufs sont très fréquentes. Ces mêmes charrues servent parfois à aller chercher l'eau au puit du village. Les rivières et canaux pollués servent de bain. Dans certains villages, l'électricité est tellement peu constante que les gens utilise encore des blocs de glace comme frigo (coupés à la scie dans le milieu de la rue). Quand tu te réveilles à 5h du matin et que tu réalises que les gens de l'hôtel dorment presque enlacés sur le plancher de la réception, tu réalises à quel point t'as de la chance. La chance d'être né dans un pays en paix. Car ce sont les guerres civiles et les gouvernements communistes qui ont ruiné le pays. En lisant un peu sur l'histoire de la Birmanie, on apprend que le pays était prospère il y a une trentaine d'années. Difficile à croire aujourd'hui.

5- Il y a des boutiques de vêtements "mode" tous les coins de rue, mais 95% de la population porte le longyi
Carreauté pour les hommes, à motifs fleuris ou ligné pour les femmes, le longyi est une sorte de jupe longue portée par au moins 95% des Birmans : jeunes, vieux, riches ou pauvres, tout le monde. Même sur les pancartes de zone scolaire les icônes portent le longyi. La jupe, qui est en fait un grand morceau de tissu cousu, s'attache à l'avant pour les hommes et sur le côté chez les femmes. Je ne connais pas la différence sur comment il s'attache pour chacun des sexes, mais visiblement ça semble moins solide chez la gente masculine. Les hommes sont toujours en train de le rattacher... peut-être au fond est-ce une façon de s'aérer le paquet? Car, il parait qu'en campagne, les hommes ne portent pas de sous-vêtement. On a d'ailleurs eu droit à tout une vue en prenant le bateau avec un ivrogne qui cantait un tant soit peu par avant en débarquant!! Il faut savoir aussi que plus on s'éloigne de la ville, plus le longyi raccourci... certains le portent même comme une couche! Le longyi, chez l'homme comme chez la femme, se porte nécessairement avec des gougounes. Il y a juste les touristes en souliers de vélo qui sont assez stupides pour se pencher pour enlever leurs souliers!  

Une autre des traditions qui distinguent la Birmanie de ses pays voisins, c'est la chique de bétel: une feuille de bétel, dans laquelle ont met une noix d'arec avec de la chaux saupoudrer de tabac. Un mélange addictif dont la majorité des hommes et quelques femmes en sont dépendantes. On le voit a leur sourire rouge sang. Pour l'avoir essayé, Marc a bien aimé l'effet un peu étourdissant de la chique, mais l'idée d'avoir a craché le jus rouge un peu n'importe où l'a bien gardé de répéter l'expérience!

6- Un pays à visiter

Même si on ne l'aura pas toujours eu facile, on est très heureux de notre mois passé en Birmanie (1275 km de vélo). C'est un pays magnifique. Chacun des états que nous avons visités offrent une expérience différente, des paysages uniques et partout, des gens souriants, curieux de voir des touristes s'aventurer hors du circuit traditionnel. Le pays semblent se transformer rapidement. Il y a 5 ans, il fallait tout payer en dollars américains et prévoir tout son argent avant de rentrer au pays car les guichets automatiques n'étaient pas encore arrivés. Aujourd'hui, si on est pas rendu à payer avec la carte, on peut au moins retirer un peu partout. C'est difficile de savoir comment les Birmans perçoivent l'avenir de leur pays, on était là juste un mois et on a pas trop appris la langue. Mais on peut vous dire que c'est un pays qui vaut le détour, ne serait-ce que pour vivre la vie simple et sans prétention d'un peuple qui conserve encore ses traditions.

Pour bien cerner une population: la traverse d'écoliers

Marc qui adopte le style.
Le traffic ce matin..

Enfin la campagne!

Bon les fameux ponts de l'arrière pays, ça devrait être mieux en ville.. 

Ok je pense qu'on peut pas avoir pire là!

aah..come on!

On retourne en ville, les vélo attachés avec soins

Oups! petit accrochage.. mais le mécano coûte 4$/hr

De grands espaces!

De grandes Pagodes!
Une montagne qui n'est pas à sa place

Les charmes de Yangon


Un peu moins charmant, et cette odeur..

ah! des durians..

Un bon déjeuner santé

Presque...

SVP Birmanie, un petit effort pour ta crème glacée!

La bétel c'est pas aussi bon.
Le jeu qui se joue en couche

Un haricot magique